La vanne motrice

Lors de la vidange du coursier nous avions mis à jour des morceaux de l’ossature de l’ancienne vanne motrice.
Mais fallait-il la maintenir inclinée à 45° ?
Cette position prend une place importante et demande une commande par crémaillère très longue. La lecture de la littérature du 19ème tout comme la consultation des sites Internet indiquent clairement qu’il faut impérativement que l’eau arrive le plus près possible de la roue. Après quelques échanges avec l’ancien Président de la Fédération Française des Moulins, nous avons opté pour une vanne motrice verticale et une injection d’eau au travers de section rectangulaire réalisées en tôle armées de 5 mm.

Sa conception sera identique aux portes des vannes, avec une ossature en chêne, et une porte en cœur de douglas renforcées par deux planches en V collées et boulonnées. La tranche est renforcée, tout comme l’ancienne vanne, par un renfort en fer de 45 x 2 mm vissé.
Un amateur des moulins nous ayant fourni 3 crics de 5 tonnes nous en avons utilisé un. Comme les crémaillères étaient trop petites nous en avons assemblées trois par soudure.
La liaison crémaillère-porte est identique à celle des portes du vannage avec adaptation aux dimensions de la crémaillère.
Il ne restait plus qu’à faire une grille de protection de la roue.
Nous avons opté pour un bâti en cornières de 40 mm sur lequel nous avons soudé des fers plats de 20 x 3 espacés de 25 mm. Nous effectuons un dégrillage par jour à l’aide d’un râteau de jardinier.

Voir aussi :

    Préambule
    La vidange du coursier
    L'axe de la future roue
    Le vannage
    La vanne motrice
    Conception et préparation de la roue
    Montage de la roue