La maintenance

Une surveillance et un entretien journalier sont à prévoir, tant pour le graissage de la roue que pour la tension des chaînes et/ou des courroies. Il vous faudra aussi surveiller votre production électrique. Même le tout automatique tombe en panne et rien ne remplace l’oeil humain et surtout son oreille. Mais votre temps ne sera pas pris en compte financièrement. Tout comme le graissage de l’arbre, que votre roue tourne à vide ou en charge, il est nécessaire. Et ne croyez pas qu’en l’arrêtant vous ferez des économies, car la roue s’abîmera et l’humidité se chargera de la ruiner. Alors en coût de maintenance il y aura les chaînes et/ou les courroies, les poulies et tout cela ne pourra être évalué qu’au bout de quelques années de fonctionnement. Tout comme d’ailleurs votre installation il vous faudra attendre au moins une année, et encore si le débit est significatif, pour savoir si vos calculs de puissances ont été bien faits. Notre expérience en matière d’investissement nous donne comme règle de maximiser les dépenses prévisionnelles et de minimiser les recettes prévisionnelles afin de ne pas avoir de surprise après réalisation.
Et avec cela en sept/huit ans l’investissement sera rentabilisé pour un contrat de 20 ans, c’est donc jouable. Quant à la rentabilité mensuelle sur les capitaux engagés, il faudra attendre un peu que votre installation tourne pour la connaître.
Il y aura surement quelques améliorations à faire dans le temps mais quelle satisfaction d’avoir sauvé un moulin et si en plus il peut vous apporter quelques subsides ce n’est que mieux !
Bon courage !
Et n’oubliez pas ce que le rapport Dambrine nous apprend : si 1/3 des moulins à eau produisaient de l’électricité, ils auraient une puissance équivalente à une tranche de centrales nucléaires. Là encore un chiffre qui laisse à réfléchir.

 

Voir aussi :
    Un peu de théorie.
    La faisabilité
    Le coût d'installation
    La roue
    L'électrification
    La maintenance