Le cadre et son développement

Le moulin est une bâtisse, déjà recensée par l’Empereur Napoléon 1er en 1806, pouvant se décomposer en quatre parties :

  • la maison d’habitation
  • le moulin et sa boulangerie
  • l’ancien fournil
  • la grange.

Examinons chacune de ses parties et son développement futur.

La maison d’habitation :

Pendant 17 ans les propriétaires précédents avaient réalisé d’importants travaux de rénovation de l’habitation. Il restera toutefois à la conforter en terminant par exemple les châssis de fenêtres, l’aménagement des combles, afin de pouvoir libérer une chambre au rez-de-chaussée et en faciliter ainsi leurs accès. Les rejets se font au travers d’une fosse septique et une fosse eaux usées.
L’alimentation électrique de toute la propriété se fait dans la salle à manger. Ce point sera modifié (voir ancien fournil).

Le moulin et la boulangerie :

C’est au rez-de-chaussée du moulin que la boulangerie artisanale est implantée. Le nouveau four de cuisson à bois est à la vue des adhérents de l’association, seuls clients de la boulangerie. La préparation des pains se fait dans cette pièce légèrement en arrière.
Un projet de gîte, dans le moulin, avait été réalisé en 1996 mais n’a pas été exécuté. Or les bâtiments s’y prêtraient fort bien, qui sait peut-être un jour :

  • créer un gîte de quatre personnes au premier et deuxième étage, en conservant les murs en briques existant, ainsi que les structures intérieures, les ouvertures dans les murs et pignons ; en éclairant les combles par des fenêtres de toits appropriées ; en terminant les châssis de fenêtres (utilisation, comme finition, d’un revêtement de type carrelage étiré flammé de chez Desvres) afin de conserver le cachet des pignons et façades ; en créant un accès extérieur, gage de sécurité pour les occupants du gîte et d’hygiène pour la boulangerie. Un effort tout particulier d’insertion dans l’environnement sera fait tant au niveau de sa taille, des matériaux que des couleurs.
  • au premier niveau du gîte il y aura la cuisine, le salon-salle à manger, la salle de bains ainsi que les toilettes, situées dans les combles au-dessus de l’habitation. L’accès au second niveau se fera par un escalier situé à côté de la fenêtre donnant sur la rue, côté est.
  • sous les combles, au second niveau du gîte, il y aura un cabinet de toilette, une chambre pour deux personnes et une chambre à deux lits d’une personne. L’ouverture sur le jardin existant sera aménagée. Elle servira de fenêtre pour l’une des chambres.
  • poursuivre en continuité l’activité de la boulangerie, en rachetant le matériel nécessaire et que l’ancien propriétaire ne laisserait pas. Ce qui assurera le lien entre la tradition de moudre du moulin et les gîtes,
  • réactiver, au travers de l’ARAM, le dossier de reconstruction de la roue à aubes et demander des subventions régionales et européennes avant sa remise en place.
  • étudier en collaboration avec EDF la possibilité d’utiliser les deux chutes d’eau pour y mettre une mini station de production d’énergie électrique, assurant là aussi le lien entre le passé et l’avenir.
  • utiliser les installations de rejets différentes de celles de l’habitation principale.

L’ancien fournil :

Là aussi nous voulons créer un gîte de trois personnes en utilisant au mieux le cachet existant ; les différences de niveau des planchers permettront d’avoir les hauteurs requises dans les différentes pièces, les ouvertures existantes seront maintenues et nous augmenterons la luminosité des pièces par l’utilisation de petites fenêtres de toit situées si possible au sud, donc côté jardin et non côté rivière, toujours dans le souci de respecter le cadre général du moulin. Une fenêtre dans le même style que celle du second étage du moulin éclairera le salon qui sera situé dans l’ancien four.
C’est ainsi que la trappe d’enfournement sera conservée, que la cheminée existante sera modifiée et pourra servir à mettre en place soit un insert soit un feu continu au bois (une étude sera demandée à celui qui a restauré la cheminée du salon de l’habitation, photo ci-dessous) ; les chambres seront aménagées au-dessus des pièces principales, en mettant en valeur la charpente en orme, photo ci-dessus.
L’accès aux chambres se fera par un escalier réalisé dans le style de ceux du moulin et dont il reste deux exemplaires. Au rez-de-chaussée il y aura la cuisine et un coin repas. Les installations sanitaires seront en rez-de-chaussée, leurs rejets seront éventuellement assistés par une pompe pour pouvoir atteindre les fosses existantes dédiées aux gîtes.
C’est dans la partie de l’ancien fournil derrière le four que sera réalisé un tableau de distribution général de l’électricité avec une arrivée un comptage et six départs protégés, le premier pour l’habitation, le second pour la boulangerie, le troisième pour le gîte du moulin, le quatrième pour le gîte de l’ancien fournil. L’accès à ce local sera réservé aux propriétaires.

La grange :

Comme dit dans notre cahier des charges nous voulons donner la possibilité aux occupants des gîtes de venir avec leurs propres chevaux. C’est dans cet esprit que sera aménagée la dernière grange restant aujourd’hui sur la propriété. Elle servira d’abord à nos propres équidés (un cheval et un âne). Ils utiliseront deux des trois boxes que nous allons faire.
S’agissant d’une ancienne étable à veaux les installations de récupération des urines en place seront conservées et maintenues en état.
Les différentes parcelles d’herbage, pour une surface de plus de 13 000 m2, seront clôturées en fixe avec des poteaux et lisses de bois et en mobile avec des clôtures électriques conformes aux textes en vigueur et bien signalées. Les autres parties en herbes ou jardinées, seront utilisées soit pour les occupants des gîtes soit pour la maison d’habitation.

La mise en valeur des plantations existantes sera poursuivie.

Voir aussi
 Présentation
 Où installer un tel projet ?
 Le cadre et son développement
 Conclusion